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La boîte à lectures!

30 janvier 2010

Le clan des Otori tome 2 - Lian Hearn

le_clan_des_otori_tome2Hearn, Lian, Le Clan des Otori, II, Les Neiges de l'exil, Folio, Gallimard, 2004, 384. Traduction Philippe Giraudon.

4ème de couverture: Takeo, désormais héritier du puissant Clan des Otori, s'est engagé à rejoindre les rangs criminels de la Tribu, reniant ainsi son éducation pacifique, abandonnant ce qui lui revient de droit, territoire, fortune et pouvoir, renonçant aussi à son amour pour Kaede.
Mais la Tribu peut-elle éloigner Takeo de son destin ? Le chemin qu'il choisit le conduira au paroxysme du danger, de l'épreuve et du sacrifice, au coeur des montagnes glacées du Pays du Milieu. Kaede, pion utile dans le jeu des seigneurs de la guerre, devra quant à elle mettre en ?uvre toute son intelligence, sa beauté et sa ténacité pour s'imposer dans le monde des hommes tout-puissants et garder son précieux secret.
Alors que tombent les premières neiges, Takeo et Kaede poursuivent leur quête au coeur d'un japon féodal cruel et magnifique. Leur amour survivra-t-ilsurvivra-t-il à la guerre et la haine, aux alliances promises ou rompues ? Une histoire inoubliable où palpite la passion, où sourd la violence, où la beauté saisit toute chose.

Mon opinion: bien. A la suite du Chant du rossignol où les événements s'enchaînent à un rythme très dynamique, ce tome 2 permet au lecteur d'entrer plus profondément dans la psychologie des personnages. Loin de s'ennuyer on découvre par petites touches les personnalités de Takeo et Kaede et toutes les dimensions de la guerre des clans. Lian Hearn met en place avec subtilité les pièces d'un échiquier qui se révélera certainement dans le tome 3. L'écriture est toujours aussi agréable, fluide et l'intrigue tient en haleine le lecteur. Vraiment je ne suis pas déçue par ce tome 2 et je dois dire que pour une fois le thème de l'amour n'est pas traité avec mièvrerie (ce qui je trouve est souvent  le cas dans les romans pour la jeunesse; mais ce n'est que mon avis).

En somme, une intrigue bien ficelée, une écriture de qualité, des personnages complexes, tous les ingrédients pour faire une bonne série!

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20 janvier 2010

Histoire Couleur Terre tome 2 et 3

histoire_couleur_terre_2

Dong-Hwa, Kim, Histoire couleur terre, tome 2, Coll Ecritures, Casterman, 2006, 307p.

4ème de couverture: La petite Ihwa est à présent devenue une belle adolescente presque en âge de se marier.
Elle va vivre sa première véritable histoire d'amour avec Deok-sam, un jeune homme pauvre, mais sincère et honnête, qui travaille comme valet chez maître Park, vieux notable du village. Très épris l'un de l'autre, les deux amoureux sont bien décidés à faire leur vie ensemble. Mais hélas, la jeunesse et la beauté d'Ihwa attisent bien des convoitises, y compris celle de maître Park, prêt à débourser une petite fortune pour en faire sa concubine.
Dans ce second volume nous est présentée la place occupée par Ihwa et sa mère dans cette société patriarcale dominée par la morale confucianiste. La veuve Namwon est traitée avec mépris car femme, de naissance modeste, et veuve de surcroît, elle fait commerce d'alcool et de nourriture, occupation jugée " indigne " selon les valeurs de l'époque.

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Dong-Hwa, Kim, Histoire couleur terre, tome 2, Coll Ecritures, Casterman, 2006, 307p

4ème de couverture: Après le départ forcé de son amoureux, Ihwa découvre la solitude et le manque.
La vie au village suit son cour, mais pour la jeune fille le c?ur n'y est plus. Heureusement, Deok-sam finira par revenir, bien décidé à épouser notre belle héroïne. Double hommage aux femmes et à un monde campagnard traditionnel qui a cessé d'exister, Histoire couleur terre dégage une grande impression de sérénité. En refermant ce troisième et dernier volume, un véritable apaisement envahit le lecteur.
Kim Dong-hwa a le talent pour aborder des thèmes universels avec la plus grande fraîcheur.

Mon opinion: bien. Je termine donc l'histoire de la petite Ihwa avec ces deux derniers tomes. Au coeur d'un petit village coréen à une époque révolue, le lecteur voit s'épanouir sous ses yeux la petite fille espiègle se transformer en véritable femme. Après les premiers émois amoureux, la découverte de son corps et finalement la découverte de l'amour, Ihwa est confrontée à la réalité de la vie des femmes de cette époque. Le respect des codes, la solitude liée à l'attente de l'être aimé, la soumission des femmes vont se réveler à Ihwa dans toute leur dimension.

Avec des planches magnifiques, Kim Dong Hwa nous conte l'histoire de cette petite fille avec symbolisme et simplicité qui rendent la lecture de ce manwha très agréable!

Ma critique du premier tome ici!

18 janvier 2010

O délices!

col_re_des_auberginesSharma, Bulbul, La Colère des Aubergines, Editions Picquier, 2002, 201p.

4ème de couverture: Qui meurt dîne, La Colère des aubergines, Folie de champignons, Festin pour un homme mort...
Quelques titres de ces récits donnent un avant-goût de leur saveur. Les histoires racontées, pleines d'odeurs de cuisine, puissamment évocatrices des rapports et des conflits entre les membres d'une maisonnée indienne, soulignent bien sûr le rôle déterminant qu'y jouent la nourriture et celles qui la préparent. Des femmes croquées sur le vif y livrent des instants de bonheur, des secrets de famille, d'amour, d'enfance qui ont parfois la violence du désir ou l'amertume de la jalousie.
Mais les véritables héroïnes sont ces recettes : qu'il s'agisse de confectionner un pickle de mangue, un gâteau de carottes ou un curry d'aubergines au yaourt, le lecteur goûtera, du palais et de la langue, l'alchimie des aromates indiens.

Mon opinion: très bien. Si vous cherchez un livre mêlant nouvelles, saveurs et épices indiennes, alors ce recueil est fait pour vous!

Dès les premières pages, on pénètre dans l'univers culinaire indien avec tous les aspects culturels et sociologiques que peut revêtir la nourriture! Grâce à de courtes nouvelles, l'auteur nous dresse des portraits de femmes indiennes tout à fait étonnants où celles ci prennent place au coeur de la maison et de la préparation des mets!
La nourriture devient alors un enjeu de pouvoir, un symbole de richesse, une véritable torture ou encore un formidable moment d'extase! La puissance évocatrice de la narration enivre totalement le lecteur; nos sens et nos papillent sont en effervescence! D'autant plus que l'auteur nous livre à la fin de chaque nouvelle les recettes des plats évoqués!
Pour finir, l'auteur réussit à la fois à nous livrer des portraits de femmes attachantes, des plats typiques et des coutumes de la culture indienne tout en distillant un parfum d'épice enchanteur! On peut seulement regretter que toutes les nouvelles de ce recueil ne soient pas de qualité égale!

Un très bon moment de lecture, une invitation au voyage et à la dégustation!

J'ai lu ce livre dans le cadre du club de lecture organisé par Lael dont le thème était Cuisine et délices! Un compte rendu de la séance ici!

9 janvier 2010

La voix - Arnaldur Indridason

la_voixIndridason, Arnaldur, La Voix, Coll ois Policiers, Point, 2008, 400p. Traducteur Eric Boury.

4ème de couverture: Mauvaise publicité pour l'hôtel de luxe envahi par les touristes ! Le pantalon sur les chevilles, le Père Noël est retrouvé assassiné dans un sordide cagibi juste avant le traditionnel goûter d'enfants.
La direction impose la discrétion, mais le commissaire Erlendur Sveinsson ne l'entend pas de cette oreille. Déprimé, assailli par des souvenirs d'enfance douloureux, il s'installe dans l'hôtel et en fouille obstinément les moindres recoins...

Mon opinion: pas mal. J'ai découvert cet auteur avec la Femme en vert qui m'avait littéralement happée! Je replonge dans l'univers d'Indridason avec son lot de personnages complexes, désabusés, tourmentés et son intrigue à couper le souffle! Sauf que dans ce roman la magie n'a pas opéré! Il ne la pas déplu; au contraire j'ai aimé en découvrir plus sur notre commissaire Sveinsson, son passé et son rapport à sa fille, j'ai aimé cette ambiance d'hôtel, glauque, empli de touristes venus passés les fêtes en Islande qui ne soupçonnent pas l'existence d' un meurtre crapuleux dans un cagibi;  tous ces éléments qui font que les polars d'Indridason ne sont que le reflet des plus sordides aspects de l'âme humaine.

Pourtant la magie  Indridason n'a pas totalement opéré! Pour ma part l'intrigue était mal construite, parfois peu compréhensible avec des rebondissements qui n'apportaient rien au récit si ce n'est que des longueurs agaçantes!  A mon sens, la narration aurait gagné en dynamisme si l'auteur ne s'était pas perdu en de multiples hypothèses  mais  au contraire s'il avait plus approfondi le personnage du coupable et le dénouement de l'enquête!

En conclusion, un roman agréable car on retrouve l'univers d'Indridason mais à mon sens de moins bonne facture que la Femme en vert!

3 janvier 2010

Bonne année!! En retard...

Je vous souhaite à tous une très bonne année 2010 remplie de bonheur, de joie, de coups de coeur littéraires, enfin tout ça quoi!!!...

Cette année je ne prendrai pas de résolutions comme celles de l'année dernière que je n'ai pas réussi à tenir!!! Sauf une celle de lire plus de manga!!! :)

Cette année aura été marquée par une grande période de doute quant au devenir de La boîte à lectures qui comme vous avez du le remarquer n'est plus très active depuis un petit moment! J'espère que cette année sera plus dynamique avec plein de lectures, de coup de coeurs...

Cependant cette année a aussi été marquée par un événement de taille et qui au final me semble être le plus important: le club de lecture organisé par Lael! Je dois dire que c'est un réel plaisir pour moi de participer à ce club où les échanges sont riches, intéressants et les lectures hétérogènes! Pour moi si il y a une chose à retenir pour cette année 2009 c'est bien celle-ci!

Alors je remercie vivement Lael pour avoir organisé ces moments toujours conviviaux! Et bien sûr longue vie au club!!!!

A bientôt! Et encore meilleurs voeux!!!

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27 décembre 2009

Le clan des Otori - Lian Hearn

clan_des_otori_1Hearn, Lian, Le clan des Otori: le silence du rossignol (tome1), coll Folio, Gallimard, 2003, 372p. Traducteur Philippe Giraudon.

4ème de couverture: Au XIVe siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d'une communauté paisible qui condamne la violence, mais elle est massacrée par les hommes d'Iida, chef du clan des Tohan.
Takeo, sauvé par sire Shigeru, du Clan des Otori, se trouve plongé au coeur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Il doit suivre son destin. Mais qui est-il ? Paysan, seigneur ou assassin ? D'où tient-il ses dons prodigieux ? Lorsqu'il rencontre la belle Kaede, un amour fou naît entre les deux jeunes gens : devra-t-il choisir entre cet amour, sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ? Sa quête le mènera jusqu'à la forteresse d'Inuyama, lorsqu'il marchera sur le " parquet du Rossignol ".
Cette nuit-là, le rossignol chantera-t-il ?

Mon opinion: bien. Je renoue avec la littérature jeunesse par ce premier tome de la série Le Clan des Otori!! Dans un Japon médiéval où la guerre des clans fait rage, le jeune Tomasu qui devient Takeo pour cacher son appartenance au clan des invisibles, est recueilli par le seigneur Shigeru qui a pour projet de venger son frère mort de la main du sanguinaire Iida, chef du clan des Tohan qui répand la mort et la misère sur les terres du milieu. Parallèlement, la jeune et magnifique Kaede est retenue captive et traitée en esclave par le seigneur NoguchiNoguchi, ami du sire Iida. Déterminée à ne pas perdre son honneur et sa dignité, Kaede se retrouve elle aussi au coeur de la guerre des clans. Le destin de Kaede et Takeo se trouve alors lié...

Vous l'aurez compris, chers lecteurs, il y a tout dans se premier tome pour dévorer cette série: une très bonne intrigue, un cadre médiéval japonisant, une construction maîtrisée et une écriture fluide, agréable... Lian Hearn, passionnée de culture japonaise réussit dans ce premier tome à happer le lecteur et l'emmener dans l'épopée du clan des Otori!!

Alors si vous avez envie de littérature jeunesse, de culture japonaise, d'une série écrite avec une plume agréable, laissez vous tenter par Le Chant du rossignol!!

19 décembre 2009

Tsubame - Aki Shizamaki

tsubameShimazaki, Aki, Tsubame, coll Un endroit où aller, Actes Sud, 2001, 123p.

4ème de couverture: Je ne parle à personne de mon origine. Mon fils croit, comme autrefois mon mari, que ma mère et mon oncle sont morts pendant le tremblement de terre, en 1923. La défaite du Japon et l'indépendance de la Corée n'ont rien changé à l'attitude des japonais contre les Coréens au Japon. La discrimination est toujours là. Avoir du sang coréen cause des soucis insolubles. Je ne pourrai jamais avouer l'histoire de mon origine à mon fils et à sa famille.
Je ne veux absolument pas que notre vie en soit perturbée.

Mon avis: bien. Je poursuis ma découverte de l'oeuvre d'Aki Shimazaki avec ce roman éponyme du troisième tome de la pentalogie Le Poids des Secrets que j'ai terminée récemment.

Ce roman raconte l'histoire de Mariko (héroïne du tome 3 du Poids des secrets), jeune coréenne née au Japon, qui perd la trace de sa mère et de son oncle lors du terrible tremblement de terre de 1923 qui a coûté la vie à des milliers de personnes au Japon. L'intrigue du roman se déroule bien plus tard dans la vie de Mariko, alors qu'elle est veuve, grand mère et qu'elle vit avec la famille de son fils. L'auteur déroule alors délicatement avec une écriture subtile l'histoire de Mariko et la découverte de ses origines. A travers l'histoire de son personnage, elle aborde la problématique de l'intégration des Coréens au Japon, des discriminations dont ils font (ont fait?) l'objet et de l'identité de façon toujours aussi fine et intelligente que dans la pentalogie. De plus, le fait de développer un des personnages de sa pentalogie dans un roman apporte une dimension nouvelle au personnage; le procédé est certes banal mais vraiment très intéressant.

C'est donc avec bonheur que j'ai plongé dans l'histoire de Mariko et retrouvé tous les ingrédients du talent d'Aki Shimazaki!

Vous l'aurez compris chers lecteurs, je vous recommande vivement ce roman qui peut être lu de façon indépendante, sans avoir lu auparavant Le Poids des Secrets que je vous conseille également!

Mon avis sur le Poids des Secrets ici, ici et là!

12 décembre 2009

Ma vie est tout à fait fascinante - Pénélope Bagieu

ma_vie_est_tout___fait_fascinanteBagieu, Pénélope, Ma vie est tout à fait fascinante, le Livre de Poche, 2009, 94p.

4ème de couverture: Pénélope Bagieu est une jeune illustratrice parisienne.
Elle vit dans le plus petit appartement du monde, sous les toits, en compagnie de son chat rose, de sa collection de chaussures et de ses tracas quotidiens : sa réticence à faire du sport, sa mère envahissante, son chéri qui ne l'écoute pas... Heureusement pour elle, il reste ses copines langues de vipère, les soldes, les séries télé, la presse people et les macarons ! L'auteur croque dans cette bande dessinée les petits riens du quotidien avec beaucoup d'humour et un talent évident : à chaque page, elle nous raconte ses petites histoires et péripéties, tour à tour drôles, justes et émouvantes.

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Mon opinion: coup de coeur!!!! Ah quel délice de se plonger dans l'univers de Pénélope Bagieu après un dure journée!! C'est drôle, frais, vif, percutant et on se reconnaît plus d'une fois dans les morceaux de quotidien que nous présente Pénélope au fil des pages! A chaque page, on a le sourire voire le fou rire car Pénélope saisit en deux coups de crayon une situation toute simple, du quotidien abordée sous un angle humoristique!!

Vraiment chers lecteurs et surtout lectrices n'hésitez pas à vous offrir cet album (surtout qu'une version poche de bonne qualité est sortie au prix modique de 5.50€! Alors pourquoi se priver!!!!)! C'est frais, vraiment idéal en fin de journée pour décompresser!!!

6 décembre 2009

Le Signe de la Lune - Bonet et Munuera

le_signe_de_la_luneBonet Enrique, Munuera José Luis, Le Signe de la lune, coll Long Courrier, Ed Dargaud, 2009, 133p.

4ème de couverture: Aldea est une région isolée et perdue, ses habitants sont ancrés dans les peurs et croyances d'un monde ancestral.
Dans le décor d'une immense forêt, Artémis, accompagnée de son petit frère, sera au coeur d'un drame qui changera son existence et la confrontera à ses deux plus grandes obsessions : la lune et sa beauté hypnotique, et l'enfant qu'elle voit chaque nuit dans ses cauchemars... Le Signe de la lune est un conte fantastique, noir et fascinant, une oeuvre tendre et crépusculaire réalisée par Jose Luis Munuera et Enrique Bonet.

Mon opinion: bien. J'ai découvert cette bande dessinée lorsque que je flânais dans ma librairie. Le titre et la couverture ont attiré tout de suite mon attention et j'ai eu raison de me laisser tenter.
Cet album nous plonge au coeur d'un petit village, à une époque qui n'est pas mentionnée clairement mais dans laquelle il y a encore des seigneurs, des superstitions et des légendes qui font peur aux petits enfants.
L'héroïne fait partie de ces gens qui croient au pouvoir de l'astre lunaire et lui rendent un culte. Un soir, alors qu'elle désire voir la lune de plus près un tragique évènement s'abat sur elle et sa famille. depuis ce jour, Artémis vit recluse dans à l'abri des regards et des gens. Je ne vous en dit pas plus chers lecteurs car sinon il n'y aurait plus de suspens en lisant l'intrigue;

En tout cas, cet album d'un point de vue graphique est très bien réalisé: les planches sont bien construites, les dessins tout en noir et blanc, sauf certains éléments, sont précis et maîtrisés et enfin le scénario manque un peu d'originalité mais est tout de même de bonne qualité!

Un album qui n'est pas un chef d'oeuvre mais qui a le mérite d'être de bonne facture et de faire passer un bon moment à son lecteur! 

4 décembre 2009

Hotaru - Aki Shimazaki

hotaruShimazaki, Aki, Hotaru - Le poids des secret, tome 5, coll Babel, Actes Sud, 2009, 133p.

4ème de couverture: A la saison des lucioles (hotaru), lorsqu'elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu'elle fut de le révéler à son mari.
Etudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l'innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d'expérience, et leur destinée s'en trouve à jamais bouleversée.

Mon opinion: Voilà, avec ce cinquième et dernier roman, je termine la fabuleuse pentalogie d'Aki Shimazaki. Quoiqu'un peu déçue par ce tome 5 qui, j'ai trouvé, n'apporte pas de nouveaux éléments à l'intrigue et n'a pas la même magie que les quatre autres tomes, j'ai apprécié de me replonger dans cette histoire et dans cette écriture si sobre, si fine et si évocatrice! On découvre avec ce dernier tome un aspect moins clairement abordé dans les premiers volets, à savoir l'importance de la transmission familiale, le poids que peuvent avoir les secrets de famille (d'où le titre!!!) mais également la tendance à la répititon des schémas familiaux ou plutôt des expériences vécues par certains membres de la famille, ici les femmes. Le poids de l'histoire familiale et le poids de l'Histoire dans la société sont intimement mêlés et mis en exergue pour montrer à quel point le cours des événements peut influencer sur nos existences.

Une très belle réflexion servie par une intrigue poignante et une écriture magnifique, tous les ingrédients qui ont fait de cette pentalogie une véritable coup de coeur littéraire pour moi et que je vous conseille vivement de lire!

Mon avis sur les tomes 1, 2, 3 et sur le tome 4. 

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